SOCIAL INFRASTRUCTURES SCOLAIRES

INFRASTRUCTURE SCOLAIRES

Le Togo, pays en voie de développement compte aujourd’hui près de 8 millions d’habitants, dont 57,5 % ont moins de 20 ans.

L’éducation prend de plus en plus de place dans notre vie quotidienne. Plusieurs spécialistes osent même affirmer que nous vivons désormais dans une société éduquée. L’inexistence des infrastructures (tables bancs, bâtiments scolaires etc …) constituent des problèmes pour le développement de l’éducation dans les pays en voie de développement surtout au Togo.

Très peu de structures d’éducation disposent des infrastructures adéquates pour assurer l’éducation des enfants, notamment les écoles, les collèges et les Lycée public qui manquent de bâtiments scolaires et de tables bancs, dont les élèves sont exposés aux intempéries (pluies, soleil, vent etc…) dans des appâtâmes en pailles. Pendant les pluies les élèves sont évacués à la maison. Cette situation risque d’accentuer l’écart entre la jeunesse du Togo et les autres jeunesses des pays environnants. Par manque de salles de classes les élèves sont assis quatre à cinq par table banc, et dans une salle de classe ont compte plus de 140 élèves.

ATODES/Ed et ses partenaires financiers (Hilfsaktion Togo/Togoville e.V et la Fondation Togo projekt  procèdent à la réhabilitation et à la construction des bâtiments scolaires dans le canton d’Agbodrafo (Préfecture des Lacs), sans oublier les dons de tables bancs et les manuels scolaires.

CONSTRUCTION ET REHABILITATION DES BATIMENTS SCOLAIRES

MANUELS SCOLAIRES POUR LES ELEVES

TABLES BANCS POUR LES ELEVES

SOCIAL ET SOUTIEN A LA JEUNESSE

Un taux de chômage élevé chez les jeunes

Le Togo, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, bénéficiant d’une forte croissance démographique, est soumis à un taux élevé de chômage. La population potentiellement en âge de travailler (15 – 59 ans) est de 3,5 millions d’individus soit 62,62% selon le dernier recensement; ce qui confère au pays un important potentiel humain. Cependant, la situation actuelle est loin d’être satisfaisante pour les jeunes togolais. La majorité des travailleurs sont occupés dans le secteur informel. Cette forte prédominance du secteur informel par rapport au secteur formel occasionne des pertes énormes à l’économie nationale et explique en partie la précarité du niveau de vie de la grande partie des togolais.

La formation – enjeu dans la lutte contre la pauvreté

Pour juguler ce fléau, ATODES et ses partenaires ont fait de l’appui à la formation et à l’apprentissage de métiers des jeunes garçons et filles l’une des principales stratégies de lutte contre la pauvreté. C’est un programme très ambitieux dont les objectifs sont définis dans le Plan National de Développement (PND) du Secteur de l’Education qui s’articule autour de (i) la modernisation et du développement de l’offre éducative et (ii) du renforcement et de l’amélioration de la qualité des formations.

En dépit des actions en cours, on note un grand nombre de jeunes nécessiteux sans moyens pour apprendre des métiers, tel est le cas dans le canton d’Agbodrafo.

Nos investigations dévoilent une montée sans cesse galopante du taux des jeunes nécessiteux sans formation. Quant au taux d’auto-emploi, il est quasi nul malgré les avantages liés à ce secteur. Pour remédier à cette situation de faible auto emploi des jeunes, plusieurs actions ont été identifiées. Il s’agit dans l’ordre de la sensibilisation, la formation et/ou l’orientation des jeunes, l’appui au financier des jeunes à la formation et à l’apprentissage de métiers.

FORMATION DES JEUNES FILLES